Les 10 questions les plus posées sur la CSRD
31-08-2024 - par Marine Laverrière

Question n°1 : Par où commencer pour se préparer efficacement à la CSRD et réaliser un rapport de durabilité de qualité ?
Quand faut-il se lancer?
1. Démarrer tôt et s'engager sur le long terme :
Il ne faut pas attendre la dernière minute pour se préparer à la CSRD. La réalisation d'un rapport de durabilité de qualité exige du temps et des ressources (humaines et financières) conséquents, et ce dès la phase initiale d'analyse de double matérialité.
Cette étape fondamentale permet d’identifier les enjeux ESG pertinents pour l'entreprise et ses parties prenantes, pour lesquels il faudra collecter de la donnée (narratives, semi-narratives sous forme de pourcentages, d’indicateurs, d’intensités ou de valeurs monétaires) pour le reporting de durabilité). (CTA guide double matérialité).
Comment puis-je mobiliser mes équipes ?
2. Mobiliser toutes les parties prenantes :
En parallèle de l'analyse de double matérialité, la collecte de données et la construction du rapport de durabilité nécessitent une implication des parties prenantes.
Il est essentiel de mettre en place des processus de collecte de données fiables en amont, de mobiliser les collaborateurs, notamment ceux présentants une expertise liée à chacun des piliers ESG, puis de rédiger un rapport clair, précis et conforme aux exigences de la CSRD.
Enfin, il faut prendre en compte un temps dédié à l’audit par un organisme tiers indépendant (OTI), qui est obligatoire selon les directives de l'EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group). Cet audit permet de garantir la crédibilité et la fiabilité du rapport de durabilité.
Pour résumer, vous devez démarrer le processus dès que possible afin de :
- Comprendre les exigences de la CSRD
- Identifier les données ESG pertinentes à collecter
- Mettre en place les processus de collecte et de traitement des données
- Rédiger le rapport
La CSRD doit être considérée comme un engagement à long terme. La performance ESG d'une entreprise s'améliore continuellement et le rapport de durabilité, publié annuellement, doit refléter cette progression.
Dois-je m’outiller ?
3. Bénéficier d’un outil comme Zei pour faire son reporting CSRD :
Depuis la plateforme Zei, vous pouvez facilement compléter toutes les exigences des normes ESRS (ESRS 1 & 2, et les thématiques E1 à E5, S1 à S4, G1) pertinentes pour votre entreprise. Plus besoin de jongler avec des documents Excel encombrants : Zei centralise tout pour vous simplifier la tâche.
Ce que Zei vous offre :
- Filtrage intelligent : Éliminez les indicateurs non pertinents ou non matériels pour votre entreprise.
- Guides et ressources : Accédez à des contenus clairs pour comprendre chaque indicateur de la CSRD.
- Collecte digitalisée : Centralisez la collecte de données, déployez-la au sein de vos équipes et filiales.
- Collaboration optimisée : Assignez facilement des indicateurs à vos collaborateurs avec des instructions précises.
- Export conforme : Exportez vos données au format recommandé par l’EFRAG pour un rapport CSRD prêt à l’emploi.
Question n°2 : Dans mon entreprise, qui doit s’occuper de la CSRD ?
La gestion de la responsabilité de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) au sein d'une entreprise peut varier en fonction de sa structure organisationnelle et de sa maturité en matière de développement durable ou stratégie ESG. Cependant, on observe généralement plusieurs modèles de pilotage :
1. Pilotage par le département RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) :
Dans les entreprises matures en matière de stratégie RSE (structurée avec création de plans d’actions), le département RSE est souvent le principal responsable de la mise en œuvre de la CSRD. Cela s'explique par son expertise en matière de durabilité et sa connaissance des enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Le département RSE est ainsi chargé de :
- Coordonner et attribuer des enjeux spécifiques aux différentes parties prenantes impliquées (direction générale, DAF, directions opérationnelles, etc.) selon leur domaine d’expertise.
- Mettre en place les processus de collecte et de traitement des données ESG matérielles
- Rédiger le rapport CSRD
- Assurer la communication sur la performance ESG de l'entreprise
2. Pilotage conjoint RSE-DAF (Direction Administrative et Financière) :
Dans d'autres entreprises, la responsabilité de la CSRD peut être partagée entre le département RSE et la DAF. Ce co-pilotage permet de bénéficier de l'expertise de chaque département :
- Le département RSE apporte sa connaissance des enjeux ESG et des bonnes pratiques en matière de durabilité.
- La DAF apporte son expertise en matière de reporting financier et de gestion des risques.
Ce mode de pilotage est particulièrement adapté aux entreprises pour lesquelles la CSRD présente des enjeux financiers importants.
3. Implication d'autres directions :
En plus du département RSE et de la DAF, d'autres directions peuvent être impliquées dans la mise en œuvre de la CSRD, en fonction de leurs domaines de compétence :
- Direction des Risques : Pour l'identification et l'évaluation des risques ESG
- Direction Achats : Pour la prise en compte des critères ESG dans les processus d'achat
- Direction des Ressources Humaines : Pour la gestion des aspects sociaux de la RSE
Recommandations pour un pilotage optimal de la CSRD :
Quel que soit le modèle de pilotage choisi, il est important de mettre en place une gouvernance claire de la CSRD au sein de l'entreprise. Cela implique de :
- Définir et répondre à un processus spécifique pour évaluer la performance RSE globale de l'entreprise selon les exigences de la directive CSRD et analyser les impacts ESG de l'entreprise.
- Nommer un responsable CSRD doté d'une autorité suffisante.
- Mettre en place des processus de communication et de concertation efficaces dans une démarche d’intelligence collective.
- Allouer les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de la CSRD, en s'appuyant sur un outil centralisé pour la gestion complète des données et des pièces justificatives. L'expertise d'un consultant peut ensuite venir renforcer cette démarche en optimisant la collecte, la création des rapports, et en apportant un accompagnement personnalisé sur l’ensemble du processus.
Question n°3 : Comment connaître et choisir les enjeux et ESRS clés pour mon entreprise ?
La validation et la sélection des enjeux et des ESRS (European Sustainability Reporting Standards) clés de la CSRD impliquent un effort collaboratif entre différents services au sein d'une organisation, l'approbation finale revenant à la direction générale ou au comité exécutif. Si le département RSE joue un rôle crucial dans la conduite de ce processus, il faut également impliquer d'autres parties prenantes expertes pour garantir une sélection d'enjeux exhaustive et représentative.
Principales étapes du processus :
- Analyse initiale et identification des enjeux potentiels :
- Analyse documentaire : Examiner les documents internes de l'entreprise, les rapports sectoriels et les référentiels de développement durable pertinents afin d'identifier les enjeux potentiels pouvant être pertinents pour l'organisation.
- Recueil d'intelligence collective : Organiser des sessions de brainstorming, des ateliers et des sondages pour recueillir des informations auprès de différents services et parties prenantes au sein de l'organisation.
- Consolidation et hiérarchisation des enjeux :
- Liste consolidée des enjeux : Compiler les enjeux identifiés lors de l'analyse initiale et du recueil d'intelligence collective en une liste exhaustive.
- Évaluation de la pertinence : Évaluer la pertinence de chaque enjeu par rapport aux activités commerciales, à la stratégie de développement durable et aux parties prenantes de l'organisation.
- Hiérarchisation des enjeux : Prioriser les enjeux identifiés en fonction de leur matérialité, de leur impact et de leur potentiel d'amélioration.
- Alignement avec les sous-thèmes des ESRS :
- Examen des sous-thèmes des ESRS : Examiner attentivement les sous-thèmes des ESRS pertinents pour s'assurer que les enjeux sélectionnés correspondent aux exigences de reporting de la CSRD.
- Reformulation et cartographie : Reformuler les enjeux sélectionnés, si nécessaire, pour garantir une correspondance étroite avec la terminologie et les définitions utilisées dans les sous-thèmes des ESRS.
- Tableau de référence : Créer un tableau de référence reliant les enjeux sélectionnés aux sous-thèmes ESRS correspondants ou utiliser un outil permettant de définir son plan d’action (voir le piloter de Zei).
- Validation et approbation collectives :
- Comité de pilotage ad hoc : Établir un comité de pilotage ad hoc composé de représentants des services stratégiques et experts, y compris les chefs de projet.
- Examen et discussion collectifs : Le comité de pilotage examine la liste consolidée des enjeux, la reformulation et le tableau de référence.
- Validation par le CODIR/COMEX : La liste finale des enjeux est présentée au CODIR/COMEX pour validation et approbation.
Recommandations supplémentaires :
- Impliquer le département RSE tout au long du processus en raison de son expertise en matière d'enjeux de développement durable et d'exigences de reporting.
- Veiller à ce que le comité de pilotage représente les points de vue de différents services et parties prenantes.
- Documenter le processus décisionnel et la justification de la sélection et de la hiérarchisation des enjeux.
- Revoir et mettre à jour régulièrement la liste des enjeux clés en fonction de l'évolution de l'activité et du contexte de développement durable de l'organisation.
En suivant ces étapes et recommandations, les organisations peuvent valider et sélectionner efficacement les enjeux clés de la CSRD et les ESRS qui correspondent à leur stratégie de développement durable, aux attentes des parties prenantes et aux exigences de reporting de la CSRD.
Question n°4 : Quels points spécifiques les auditeurs vont-ils vérifier dans le registre "robustesse" de l'analyse de matérialité ?
Bien qu’il ne soit pas possible de prédire exactement sur quels points les auditeurs se concentreront, certains domaines clés peuvent être anticipés.
1. Conformité au cadre de la CSRD :
Les auditeurs vérifieront si le processus d’analyse de matérialité respecte le cadre méthodologique de la CSRD, en évaluant :
- Identification des facteurs pertinents : Vérification de l’exhaustivité des facteurs internes et externes influençant la performance durable de l’entreprise.
- Hiérarchisation des enjeux : Examen de la transparence et de la cohérence du raisonnement pour hiérarchiser les enjeux.
- Documentation et traçabilité : Vérification de la documentation soutenant l’analyse de matérialité.
2. Niveaux d’assurance et formulations
Assurance limitée pour les premiers reporting CSRD :
Pour les premiers cycles de reporting, une assurance limitée sera exigée, avec une déclaration d’assurance négative indiquant qu’aucune non-conformité majeure n’a été trouvée.
Les auditeurs évalueront :
- Évaluation de la performance RSE globale de l’entreprise selon les exigences de la CSRD.
- Analyse des impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance.
À partir de 2028, un niveau d'assurance plus élevé, l'assurance raisonnable, sera requis. Cela implique une déclaration d'assurance positive, où l'auditeur exprime son opinion que les informations sont présentées de manière fidèle, en tous points significatifs, conformément aux critères applicables.
Assurance raisonnable à partir de 2028 :
À partir de 2028, une assurance raisonnable sera requise, avec une déclaration d’assurance positive confirmant que les informations sont fidèles et conformes aux critères applicables.
Les auditeurs OTI devront vérifier que les informations ESG sont fiables, complètes, précises et comparables.
Ils procéderont à :
→ Audit des résultats : Vérification de la fiabilité et de la conformité des informations ESG publiées.
→ Comparaisons sectorielles : Vérification de l’alignement des enjeux matériels par rapport au secteur.
Question n°5 : Comment réutiliser mes actions RSE déjà mise en place lors de la réalisation de mon rapport de durabilité ?
Votre politique RSE actuelle est une base précieuse pour élaborer votre rapport de durabilité.
Voici comment vous pouvez l’utiliser efficacement :
1. Réaliser une analyse comparative (“gap analysis”) : Identifiez les écarts entre vos pratiques actuelles et les exigences du rapport de durabilité, en utilisant les informations et les objectifs de votre politique RSE.
2. Extraire des données qualitatives : Intégrez les informations qualitatives de votre politique RSE dans votre rapport de durabilité, comme :
- Déclaration de mission et valeurs : Montrez l’engagement de votre entreprise envers la durabilité.
- Objectifs de durabilité : Décrivez vos objectifs et stratégies de durabilité.
- Implication des parties prenantes : Expliquez comment vous engagez vos parties prenantes.
- Gouvernance et gestion : Décrivez la structure et les processus de supervision de vos efforts de durabilité.
3. Identifier les indicateurs de performance : Utilisez les indicateurs de performance de votre politique RSE pour mesurer vos progrès :
- Indicateurs quantitatifs : Mesures quantifiables de votre performance environnementale, sociale et économique (ex. consommation d’énergie, production de déchets).
- Indicateurs qualitatifs : Mesures non numériques fournissant un contexte (ex. commentaires des parties prenantes).
4. Utiliser un outil de reporting de durabilité :
Utilisez un outil dédié de reporting de durabilité comme Zei pour rationaliser le processus de collecte, d'analyse et de reporting des données. Ces outils peuvent vous aider à :
- Centraliser les données : Collectez et stockez vos données provenant de diverses sources, y compris votre politique RSE, vos systèmes internes et vos bases de données externes.
- Remplissez les indicateurs : Automatisez le calcul des indicateurs de durabilité et suivez les progrès dans le temps.
- Générer des rapports : Créez des rapports de durabilité complets dans un format structuré et standardisé.
Ainsi, votre politique RSE et un outil dédié comme Zei peuvent grandement faciliter la création d’un rapport de durabilité complet et cohérent.
Question n°6 : Comment intégrer la CSRD dans une stratégie RSE ambitieuse sans que cela ne soit perçu comme une surcharge ou suscite des inquiétudes ?
Pour intégrer efficacement la CSRD et ses exigences dans une feuille de route RSE existante, sans susciter d'inquiétudes ni être perçue comme une charge supplémentaire, suivez ces étapes stratégiques et transparentes :
1. Contextualisation et sensibilisation :
→ Expliquer l’importance de la CSRD : Présentez-la comme une opportunité d’améliorer les engagements durables.
→ Communiquer clairement les objectifs : Alignez-les sur les objectifs de durabilité à long terme de l’entreprise.
→ Engager les parties prenantes : Assurez une compréhension commune des implications de la CSRD auprès des employés, de la direction et des investisseurs.
2. Analyse des lacunes et réorientation stratégique :
→ Analyser les lacunes : Identifiez les ajustements nécessaires pour aligner la stratégie RSE sur les exigences de la CSRD.
→ Réviser la stratégie : Ajustez la portée des questions matérielles et des objectifs de durabilité.
→ Prioriser les questions essentielles : Garantissez une mise en conformité ciblée et efficace.
3. Allocation des ressources et définition des priorités :
→ Allouer les ressources nécessaires : Soutenez l’intégration des exigences du CSRD.
→ Prioriser les nouveaux indicateurs : Intégrez les indicateurs essentiels pour la conformité au CSRD.
→ Gérer les ressources : Réduisez temporairement le nombre d’indicateurs non matériels pour gérer efficacement l’allocation des ressources.
4. Communication et transparence :
→ Communiquer le processus d'intégration et ses implications à toutes les parties prenantes de manière claire et transparente.
→ Souligner les aspects positifs de la CSRD : potentiel d'amélioration de la gestion des risques, amélioration des relations avec les parties prenantes et renforcement de la compétitivité.
→ Répondre aux préoccupations ou aux craintes des parties prenantes avec empathie et compréhension, en fournissant des explications et des solutions claires.
5. Utiliser le CSRD comme catalyseur d'amélioration :
→ Considérer la CSRD comme une opportunité de repenser et d'améliorer la stratégie globale de durabilité de l'entreprise, ses opérations et ses processus d'innovation.
→ Utiliser les exigences de la CSRD comme levier pour initier une démarche RSE, permettant de générer des changements positifs à tous les niveaux de l'organisation, de la stratégie aux outils, en passant par les réseaux internes et les offres de produits.
Question n°7 : Comment engager vos fournisseurs pour collecter et intégrer leurs données dans votre rapport de durabilité ?
Impliquer efficacement vos fournisseurs dans la collecte de données et intégrer leurs données dans votre rapport de durabilité nécessite une approche stratégique et collaborative. Voici nos conseils pour y parvenir :
- Définir les exigences en matière de données :
- Identifiez les enjeux matériels spécifiques pour lesquels les données des fournisseurs sont essentielles.
- Définissez clairement les données quantitatives et qualitatives requises, conformément aux exigences de la CSRD.
- Utilisez un format ou un outil de collecte de données standardisé, comme la fonction “Fédérer” de Zei, pour garantir la cohérence et faciliter la collecte des données.
- Avec la fonction “Fédérer” de Zei, centralisez toutes vos données et pièces justificatives en un seul endroit. Ce module simplifie la gestion ESG en réduisant le temps consacré à la comptabilité et à la double saisie grâce à une intégration fluide avec plus de 60 référentiels et 7000 indicateurs.
- De plus, il permet de décentraliser les responsabilités pour un pilotage plus efficace et d’impliquer durablement vos parties prenantes.
- Profitez également de notre gap analysis pour identifier rapidement les données existantes et celles à collecter.
- S’engager avec les fournisseurs :
- Communiquez clairement et précisément vos exigences en matière de données aux fournisseurs.
- Expliquez l’importance de leurs données pour votre reporting de durabilité et la conformité à la CSRD.
- Offrez formation et soutien sur les méthodes, outils et attentes en matière de collecte de données.
- Établir un processus collaboratif :
- Mettez en place un canal de communication régulier pour discuter des progrès, répondre aux préoccupations et fournir des feedbacks.
- Utilisez une plateforme ou un portail d’engagement des fournisseurs pour rationaliser la collecte et la gestion des données (module Fédérer sur Zei).
- Encouragez les fournisseurs à participer en reconnaissant leurs efforts dans votre rapport de durabilité ou en leur accordant un traitement préférentiel dans les processus d’achat.
Utiliser un outil comme Zei peut grandement faciliter ce processus en centralisant les données et en permettant une gestion efficace de l’ensemble des informations recueillies.
Question n°8 : Combien d'ETP (équivalents temps plein) sont nécessaires pour mener à bien un reporting CSRD ?
Il est difficile de donner un nombre exact d'ETP nécessaires pour un projet CSRD car cela dépend de plusieurs facteurs : la taille de l'entreprise, la complexité de ses activités, le niveau d'exigence de la norme choisie, les ressources internes déjà disponibles, etc.
En général, il faut prévoir une équipe dédiée, composée de profils variés (finance, juridique, environnement, etc.), et mobiliser des ressources supplémentaires en fonction des besoins spécifiques du projet. Un accompagnement par des experts externes peut également être nécessaire.
Pour estimer le nombre d'ETP requis, il est recommandé de réaliser une analyse approfondie des besoins du projet et de définir un plan de charge détaillé.
Question n°9 : Est-il nécessaire de faire appel à des partenaires externes pour mettre en œuvre le reporting de durabilité, ou peut-on gérer cela en interne ?
Non, il n'est pas obligatoire de faire appel à un partenaire externe pour mettre en œuvre le projet CSRD au sein d'une entreprise. La décision de recourir à une expertise externe dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille de l'entreprise, ses ressources internes, son niveau de connaissance de la RSE et de la CSRD, et la complexité de son projet.
Cependant, il peut être considéré pour avoir un regard d’expert autour de la CSRD, c’est-à-dire de collaborer avec un ou plusieurs prestataires externes pour bénéficier de leurs compétences et de leur expérience sur les sujets ESG.
De nombreuses grandes entreprises optent pour l'accompagnement d'un partenaire externe pour tout ou partie de leur projet CSRD. Cette décision s'explique par la complexité de la directive, son caractère nouveau et en constante évolution, ainsi que par les défis liés à la mobilisation des compétences et ressources internes nécessaires pour une mise en œuvre efficace.
Question n°10 : Quelles sont les principales difficultés liées à un projet CSRD ?
Les principales difficultés du reporting CSRD sont :
- Concilier les ambitions RSE avec les contraintes en ressources humaines, financières et de temps.
- Intégrer le projet CSRD dans la stratégie globale de l’entreprise et l'inscrire dans la feuille de route.
- Identifier les aspects du projet nécessitant un outil spécifique et ceux pouvant être gérés en interne.
- Organiser un pilotage transversal du projet et mobiliser le comité de direction dès le début.