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QVCT : définition, enjeux et avantages

24-02-2023

QVCT : définition, enjeux et avantages

Qu’est-ce que la qualité de vie au travail ?

 

Selon la définition de l’Accord National Interprofessionnel (ANI), la QVT se définit comme : “un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.”

 

Plus récemment, fin 2020, la notion a évolué vers la QVCT, incluant ainsi les conditions de travail.

A travers cette définition, il s’agit entre autres de qualifier les actions qui permettent de concilier de bonnes conditions de travail des salarié.e.s et la performance globale de l’organisation.

Quels en sont les bénéfices et les risques ?

Bien que le lien direct entre QVT et performance soit difficile à démontrer, de nombreuses études suggèrent que l’implication des salarié·e·s favorise la performance globale de l’entreprise. En d’autres termes, un salarié motivé et engagé grâce à une bonne qualité de vie au travail, contribue positivement au succès de l’entreprise.

En effet, selon Great Place To Work, être heureux.se au travail peut entraîner des changements très bénéfiques pour l’entreprise : moins de retard, plus de pro-activité et d’engagement dans de nouveaux projets. “Des salarié.e.s heureux.ses sont des salarié.e.s investi.e.s dans leur travail”.

D’après le Guide de la qualité de vie au travail des Ateliers Durables, le bien-être des salarié.es serait à l’origine de plus de 25% des variations de performance entre employé.es.

Si l’on se fie à la “Théorie de l’autodétermination” (années 2000), plus la motivation provient de l’interne (autonomie, réalisation personnelle, fierté), plus les performances au travail sont élevées.

En revanche, dans une entreprise où la qualité de vie et les conditions de travail sont mauvaises, le principal risque est la démotivation, aussi appelée communément “bore-out”, qui n’est pas sans coût pour l’organisation.

Ainsi, d’après le 10ème Baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement d’Ayming (2018), 42 % des arrêts seraient directement liés à un mal-être au travail.

Et selon une étude menée par QAPA (sur un panel de 4,5 millions de salariés), 63 % déclarent s’ennuyer au travail. Les raisons principales ? Des missions peu intéressantes, un manque d’autonomie, des conditions de travail trop strictes et stressantes.

Comment assurer une bonne qualité de vie au travail ? 

L’Accord du 29 janvier 2021 relatif à la qualité de vie au travail apporte quelques lignes directrices sur lesquelles les entreprises peuvent s'appuyer, notamment :

 

- “Préserver la santé au travail par l'organisation du travail et l'accompagnement” (solidarité, prévention des risques etc…)

- “Positionner le management et les relations de travail au cœur de la QVT” (écoute, bienveillance, reconnaissance…)

- “Transformer l'organisation et l'environnement de travail” (végétalisation et adaptation des espaces, confiance et autonomie au travail…)

- “Piloter et animer la qualité de vie au travail” (référent QVT, plan d’action, communication autour de la politique de QVT de l’entreprise…)

 

Cette toute dernière ligne directrice est assez difficile à appliquer : il faut tout d’abord prioriser les actions et trouver une manière de les ancrer dans le temps.

 

Apporter du sens au travail

Les jeunes générations sont de plus en plus nombreuses à chercher un travail qui a du sens, se sentir utile pour la société. C’est un réel facteur de différenciation sur le marché du travail.

Selon un sondage du Boston Consulting Group avec la Conférence des Grandes écoles et Ipsos, 2/3 des sondés estiment que ce qui les rendrait le plus fier dans leur activité professionnelle serait « d’avoir été utile, d’avoir apporté des changements positifs à la société »

Il est important pour l’entreprise de s’assurer de la qualité et la variété des missions confiées, de l’autonomie accordée etc… afin de favoriser le bien-être et la motivation au travail.

Chez Zei, toute l’équipe partage cette vision et cherche à donner du sens au projet commun qu’est l’accompagnement des entreprises dans la transition écologique. 

Nous encourageons également les formations pour l’équipe afin de gagner en compétences et en expertise sur les enjeux environnementaux et sociaux.

Etablir une relation de confiance

Le management joue un rôle indispensable dans le maintien d’une bonne qualité de vie au travail et cela passe par plusieurs choses : 

- de la bienveillance
- de la confiance
- de l’écoute
-
de l’accompagnement
- de l’autonomie
- de la flexibilité

Ce type de management bienveillant laisse une place importante aux collaborateurs et collaboratrices, qui se sentent alors plus autonomes et incités à proposer des initiatives plus sereinement.

Chez Zei, nous nous assurons que ces valeurs soient assimilées dès le processus d’onboarding, lors de l’accueil de nouvelles recrues

Par ailleurs, nous mettons en place des entretiens individuels réguliers pour suivre chaque collaborateur dans l’accomplissement de ses missions. Cela permet également d’anticiper d’éventuelles frustrations et malentendus.

Faire preuve de reconnaissance

C’est essentiel pour accompagner son équipe à développer pleinement son potentiel et renforcer l’impact social positif de son organisation.

Soyez à l’écoute et félicitez vos collaborateurs pour leur travail, leur prise d’initiatives, encouragez-les à continuer dans ce sens !  

Là-encore, les entretiens individuels permettent également d’exprimer sa reconnaissance.

Cadrer les missions 

Par ailleurs, certains collaborateurs ont besoin de règles plus strictes et d’un périmètre précis pour cadrer leurs missions et être plus performant.

Attention cependant à ne pas confondre cadre de travail et perte d’autonomie. Fixer des objectifs, c’est important, mais il faut également faire confiance à ses équipes et réussir à nuancer les deux.

Maintenir une bonne ambiance générale

Selon de nombreuses études, la bonne ambiance de travail et l’esprit d’équipe boostent la productivité et diminuent le risque de turn-over.

C’est notamment au manager de favoriser cette bonne ambiance, d’abord en restant à l’écoute de son équipe et en instaurant un climat bienveillant. Mais aussi en aménageant des espaces de travail accueillants, végétalisés etc…

Mais c’est surtout à travers l’organisation d’événements fédérateurs (hors temps de travail) qui permettent d’assurer une bonne cohésion de groupe et de favoriser les interactions entre les salariés.

Chez Zei, par exemple, nous organisons régulièrement des petits déjeuners d’accueil ou des afterworks lorsque l’équipe de Paris vient nous rendre visite à Marseille, et inversement ! Les teams buildings permettent également de créer des temps forts et tisser des liens.

Garantir l’équilibre entre la vie professionnelle et vie privée

A l’époque du digital et de la performance, il est important de garantir un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Quelques bonnes pratiques que l’on met en place chez Zei :

- Le droit à la déconnexion (plus de mails à partir de 17-18h sauf urgence)

- La mise en place du télétravail plusieurs fois par semaine afin de réduire le temps passé dans les transports en commun et la fatigue qui y est associée

- La flexibilité des horaires (notamment pour les salariés qui sont parents)

 

Contrairement aux idées reçues, flexibilité et performance ne sont pas contradictoires, bien au contraire ! Cela permet à vos équipes de mieux gérer leur temps de travail, d’être plus épanouis et reconnaissants, et donc plus performants.

 

Sensibiliser aux risques (épuisement professionnel, harcèlement…)

Depuis quelques années, le nombre de salariés exposés à l’épuisement professionnel (ou “burn-out”) a augmenté et ce notamment après la crise du covid. Selon une récente enquête, il est passé de 23,8 % à 28,5 % entre 2018 et 2021.

Sans grande surprise, les causes principales de burn-out sont le stress, la surcharge de travail ou encore les conflits liés à une mauvaise ambiance. C’est la raison pour laquelle, il est essentiel de faire de la prévention afin d’anticiper ce risque. 

Comment ? A travers un cadre structuré, une bonne communication, la mise en place d’entretiens réguliers et beaucoup d’écoute. Certaines entreprises ont même une personne dédiée aux risques psychosociaux en entreprise. 

Mais il existe également un autre enjeu important : la prévention du harcèlement au travail, qui vient dégrader petit à petit l’environnement de travail du salarié concerné jusqu’à altérer sa santé mentale et son évolution professionnelle. 

De même que pour les risques de burn-out, certaines organisations (grands groupes notamment) affilient un référent chargé de prévenir les risques de harcèlement moral ou sexuel.

 

Pour aller plus loin :

- Le management bienveillant, un levier de performance

5 bonnes pratiques pour accueillir une nouvelle recrue

- Notre webinaire : "Être heureux au travail”

 

Sources : youmatter.world ; les Ateliers Durables

 

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